Forum de chevaux-et-poneys
 
Retour au forum
 

Ajouter une réponse

Pseudo :    S'inscrire ?
Mot de passe :    Mot de passe perdu ?
Icône :
                                
                                
Message :
 
 
 
Smilies personnalisés
 
Options :
Notification par email en cas de réponse
Désactiver les smilies
Activer votre signature
 
 
Dernières réponses
x-ilona-x
L'arrêt
A l'arrêt, le cheval doit rester attentif, engagé, immobile et droit, d'aplomb sur ses quatre membres, les antérieurs et les postérieurs restant de pair, côte à côte. L'encolure soutenue, la nuque étant le point le plus haut, le chanfrein légèrement en avant de la verticale. Maintenu "dans la main" et gardant un léger et moelleux contact avec la main du cavalier, le cheval peut tranquillement mâcher son mors; il doit être prêt à porter en avant à la moindre indication du cavalier.
L'arrêt s'obtient par un déplacement du poids du cheval sur l'arrière-main par une action correcte et croissante de l'assiette et des jambes du cavalier, poussant le cheval en avant sur une main le retenant de plus en plus, mais souple fin d'obtenir un arrêt presque instantané, jamais brutal, à l’endroit demandé.




Le pas
Le pas est une allure marchée, dans laquelle les pieds du cheval se posent l'un après l'autre en "quatre temps" bien marqués et maintenus dans tout le travail au pas. Lorsque les battues de l'antérieur et du postérieur d'un même côté se rapprochent, le pas tend à devenir un mouvement presque latéral. Cette irrégularité, qui peut aller jusqu'à l'amble, est une grave détérioration de l'allure. C'est à l'allure "du pas" que les imperfections du dressage se font le mieux sentir. C'est aussi la raison pour laquelle il ne peut être demandé à un cheval au pas d'être dans la "mise en main" qu'en fonction de son degré d'entraînement. Un rassembler trop hâtif altère non seulement le pas rassemblé mais aussi le pas moyen et le pas allongé.
On distingue: le pas rassemblé, le pas moyen, le pas allongé et le pas libre.
Le pas rassemblé. Le cheval, restant "dans la main", se porte résolument en avant, l'encolure relevée et arrondie, et montrant clairement qu'il se soutient de lui-même. La direction de la tête s'approchant de la verticale, un contact moelleux est maintenu avec la bouche. Les membres postérieurs s'engagent avec un bon jeu des jarrets. L'allure du cheval reste "marchée" et énergique, avec une succession régulière du poser des membres. Chaque foulée couvre moins de terrain qu'au pas moyen, elle est plus élevée, du fait que chaque articulation fléchit davantage et que le cheval se soutient clairement. Le pas rassemblé est plus court que le pas moyen, afin de ne pas devenir précipité ou irrégulier, mais il est plus actif.
Le pas moyen.
C'est un pas franc, régulier et aisé avec une amplitude moyenne. Le cheval, restant "dans la main", marche énergiquement, mais avec calme, d'un pas égal et délibéré, les sabots postérieurs se posant en avant des empreintes des sabots antérieurs. Le cavalier garde un contact léger, moelleux et constant avec la bouche de son cheval.
Le pas allongé.
Au pas allongé le cheval couvre le plus de terrain possible, sans précipitation et sans altération de la régularité des battues. Les sabots postérieurs se posent très nettement en avant des empreintes des sabots antérieurs. Le cavalier laisse son cheval étendre son encolure et avancer sa tête sans toutefois perdre le contact de la bouche.
Le pas libre.
Le pas libre est une allure de repos dans
laquelle on donne au cheval l'entière liberté d'abaisser sa tête et d'étendre son encolure.




Le trot
Le trot est une allure à "deux temps" séparés par un temps de suspension et dans laquelle le cheval progresse par bipèdes diagonaux avec poser simultané de l'antérieur et du postérieur correspondants (antérieur gauche, postérieur droit et inversement).
Le trot, toujours franc, actif et régulier dans ses battues doit être entamé sans hésitation.
La qualité du trot se mesure par l'impression d'ensemble, la régularité et l'élasticité des foulées, dues à la souplesse du dos et au bon engagement des postérieurs, ainsi que par l'aptitude à conserver le même rythme et un équilibre naturel, également après une transition d'un trot à un autre.
On distingue: le trot rassemblé, le trot de travail, le trot moyen et le trot allongé.
Le trot rassemblé.
Le cheval, restant "dans la main", se porte en avant, l'encolure élevée et arrondie. Les jarrets nettement engagés entretiennent l'énergie de l'impulsion, permettant ainsi aux épaules de se mobiliser avec facilité dans toutes les directions. Le cheval fait des foulées plus courtes que dans les autres trots, mais il est plus léger et plus mobile.
Le trot de travail.
Le trot de travail est une allure
intermédiaire entre le trot rassemblé et le trot moyen, dans
laquelle un cheval non encore entraîné et prêt aux mouvements rassemblés se présente dans un bon équilibre; restant "dans la main", il se porte en avant avec des foulées égales et élastiques, les hanches restant très actives. L'expression "hanches actives" ne signifie pas que le rassemblé soit obligatoire dans cette allure. Elle souligne simplement l'importance de l'impulsion, venant de l'activité de l'arrière-main.
Le trot moyen.
Le trot moyen est une allure intermédiaire
entre le trot de travail et le trot allongé, mais plus relevé et "rond"que le trot allongé. Le cheval se porte en avant franchement, il allonge modérément ses foulées avec une nette impulsion venant de
L’arrière-main, en gardant toujours la même attitude que lors du trot de travail. Le cavalier permet au cheval, maintenu "dans la main", de placer sa tête un peu plus en avant de la verticale que dans le trot rassemblé et dans le trot de travail; il lui permet en même temps de descendre légèrement sa tête et son encolure. Les foulées doivent être régulières, et le mouvement dans son ensemble équilibré et aisé.
Le trot allongé.
Dans le trot allongé, le cheval couvre le maximum de terrain. Conservant la même cadence, il allonge ses foulées au maximum possible, grâce à une très grande impulsion de l'arrière-main. Le cavalier permet au cheval, restant "dans la main", de descendre et d'allonger son encolure, sans chercher un point d'appui sur le mors, afin d'éviter une allure relevée. Les sabots antérieurs ne doivent pas se poser en arrière de leur projection sur le sol. Le fonctionnement des antérieurs et des postérieurs doit conserver sa similitude (son parallélisme) dans l'extension. Tout le mouvement doit être bien équilibré, et la transition au trot rassemblé doit être exécutée en douceur en prenant davantage de poids sur l'arrière-main.
Tout le travail au trot doit être exécuté "assis", sauf indication contraire dans le texte de la reprise concernée.




Le galop
Le galop est une allure à "trois temps" dans laquelle, au galop à droite, par exemple, les battues se succèdent dans l'ordre:
postérieur gauche, diagonal gauche (l’antérieur gauche se déplacent en même temps que le postérieur droit), antérieur droit, suivi par un temps de suspension des quatre membres avant le début de la foulée suivante.
Le galop, toujours avec des foulées régulières, cadencées et exécutées dans la légèreté, doit être entamé sans hésitation.
La qualité du galop se mesure par l'impression d'ensemble, la régularité et la légèreté des "trois temps" - provenant de l'acceptation de la bride, avec une nuque souple et de l'engagement de l'arrière-main provenant de l'activité des hanches - ainsi que par l'aptitude à conserver le même rythme et un équilibre naturel, également après une transition d'un galop à un autre. Le cheval devant toujours rester entièrement droit sur les lignes droites.
On distingue:
le galop rassemblé, le galop de travail, le galop moyen et le galop allongé.
Le galop rassemblé.
Dans le galop rassemblé, le cheval,restant "dans la main", se déplace l'encolure élevée et arrondie.
Cette allure est caractérisée par la légèreté de l'avant-main et l'engagement de l'arrière-main: c'est-à-dire les épaules souples, dégagées et mobiles, et les hanches très actives. Les foulées du cheval sont plus courtes que dans les autres galops, mais il est plus léger et sa mobilité augmente.
Le galop de travail.
C'est une allure intermédiaire entre le galop rassemblé et le galop moyen. Dans cette allure, un cheval non encore entraîné et prêt aux mouvements rassemblés, se présente dans un bon équilibre; restant "dans la main", il se porte en avant avec des foulées égales, légères et cadencées; les hanches restant actives. L'expression "hanches actives" ne signifie pas que le rassemblé soit obligatoire dans cette allure. Elle souligne simplement l'importance de l'impulsion, venant de l'activité de l'arrière-main.
Le galop moyen.
C'est une allure intermédiaire entre le galop de travail et le galop allongé. Le cheval se porte en avant franchement; conservant l'équilibre il allonge modérément ses foulées avec une nette impulsion provenant de l’arrière-main. Le cavalier permet au cheval, restant "dans la main", de placer sa tête un peu plus en avant de la verticale que dans le galop rassemblé et dans le galop de travail; il lui permet en même temps de descendre légèrement sa tête et son encolure. Les foulées doivent être allongées et aussi régulières que possible, le mouvement dans son ensemble équilibré et aisé.
Le galop allongé.
Dans le galop allongé, le cheval couvre le maximum possible de terrain. Conservant le même rythme, il allonge les foulées au maximum, sans rien perdre de son calme ni de sa légèreté, grâce à une très grande impulsion venant de l'arrière-main. Le cavalier permet au cheval, restant "dans la main", de descendre et d'allonger sa tête et son encolure; bout du nez se portant plus ou moins en avant, sans chercher un point d'appui sur le mors.
La cadence doit être maintenue dans les transitions du galop moyen et du galop allongé au galop rassemblé.
Le contre-galop
C'est un mouvement dans lequel le cavalier, par exemple sur un cercle à main gauche, fait volontairement galoper son cheval sur le pied droit. Le contre-galop est un exercice qui améliore léquilibre. Le cheval conserve son placer naturel avec un léger pli à la nuque vers le côté extérieur du cercle et est donc placé du côté du pied sur lequel il galope. Le cheval est incurvé du côté correspondant au galop. Sa conformation s'oppose à une incurvation de la colonne vertébrale selon le cercle décrit. Le cavalier, évitant toute contorsion, génératrice de contraction et de désordre, s'attachera surtout à empêcher le chasser des hanches vers l'extérieur du cercle et bornera ses exigences au degré de souplesse du cheval.
Changement de pied au galop de "ferme à ferme"
C'est un changement de pied dans lequel le cheval, étant au galop, est remis immédiatement au pas; et après deux à cinq pas au maximum, il doit repartir immédiatement au galop sur l'autre pied.
Le changement de pied en l'air
C'est un changement de pied exécuté en étroite relation avec le temps de suspension qui suit chaque foulée de galop. Les changements de pied peuvent aussi être exécutés par séries, c'est-à-dire aux 4, 3, 2 temps et au temps. Même dans les séries, le cheval doit rester léger, calme et droit avec une impulsion toujours en éveil. La cadence et l'équilibre ne doivent pas être modifiés tout au long du mouvement. Le degré?de rassembler dans les séries devra être un peu moindre que celui normalement demandé au galop rassemblé, afin d'éviter un raccourcissement des foulées et une diminution de la légèreté et de l'aisance des changements de pied en séries.




Le reculer
Le reculer est un mouvement rétrograde, symétrique, dans lequel les membres se lèvent et se posent par paires diagonales. Les pieds doivent se lever nettement et les postérieurs rester bien en ligne. Pendant l'arrêt et l'immobilité précédant le reculer, ainsi que pendant ce reculer, le cheval doit rester "dans la main" tout en conservant le désir de se porter en avant.
Toute anticipation ou précipitation du mouvement, toute résistance ou défense à la main, toute déviation des hanches, tout écartement ou paresse des postérieurs et tout "trainer" des antérieurs sont des fautes graves.
Si au cours d'une reprise de dressage, le trot ou le galop suivent un reculer, le cheval doit rompre immédiatement dans cette allure, sans arrêt, ni pas intermédiaire.




Les transitions
Les changements d'allure et de vitesse doivent s'effectuer avec netteté à la lettre prescrite; ils doivent être exécutés rapidement, mais avec moelleux et sans brusquerie. La cadence antérieure est conservée jusqu'au moment où le cheval prend l'allure nouvelle ou marque l'arrêt. Le cheval doit rester léger à la main, calme et garder un placer correct.
Il en est de même pour les transitions d'un mouvement à un autre, par exemple celle du passage au piaffer ou inversement.




Le demi-arrêt
Le demi-arrêt, qui doit être à peine visible, résulte d'une action presque simultanée et coordonnée de l'assiette, des jambes et de la main du cavalier. Il a pour but d'augmenter l'attention et l'équilibre du cheval avant d'exécuter certains mouvements ou des transitions aux allures inférieures et supérieures.
En reportant légèrement plus de poids sur l'arrière-main du cheval l'engagement des postérieurs et l'abaissement des hanches sont plus aisés, à la faveur de l'allègement de l'avant-main et d'un meilleur équilibre général du cheval.




Les changements de direction
Dans les changements de direction, le cheval doit ajuster son incurvation à celle de la ligne qu'il suit, rester souple et suivre les indications du cavalier sans aucune défense, ni modification d'allure, de rythme ou de vitesse.

Dans les changements de direction à angle droit, par exemple au passage des coins, le cheval doit décrire un quart de cercle de 6 mètres environ de diamètre dans les allures rassemblées et de travail.

Dans les contre-changements de main, le cavalier quitte sa direction par une ligne oblique et marche soit jusqu'à la ligne du quart, soit jusqu'à la ligne du milieu soit jusqu'au grand côté opposé, d'où il regagne la ligne qu'il suivait au début du mouvement par une ligne oblique.

Dans le contre-changement de main, le cavalier redressera son cheval un instant avant de changer de direction.

Lorsque le nombre de mètres ou de foulées est prescrit dans la reprise, par exemple pour un contre-changement de main en appuyant de chaque côté de la ligne du milieu, ce nombre doit être strictement respecté et le mouvement doit être exécuté de façon symétrique.




Les figures
Volte

La volte est un cercle de 6, 8 ou 10 mètres de diamètre. Au-delà de 10 mètres, on emploie le terme Cercle avec indication du diamètre.

Serpentine

La serpentine est composée de demi-cercles reliés par une ligne droite. Lorsqu'il passe la ligne du milieu, le cheval doit être parallèle au petit côté.

En fonction de la taille des demi-cercles, la longueur de la ligne droite est variable.

Le huit de chiffre

Cette figure comporte deux voltes ou cercles de diamètre identique prescrit dans la reprise; ceux-ci sont tangents au milieu du huit. Le cavalier doit redresser son cheval un instant avant de changer de direction au milieu de la figure.




Travail de deux pistes
Une distinction doit être faite entre les mouvements suivants:

- cession à la jambe

- épaule en dedans

- travers

- renvers

- appuyer

Le travail de deux pistes a pour but:

-de perfectionner l'obéissance du cheval à l'accord des aides du cavalier;

-d'assouplir le cheval dans son ensemble et ainsi

d'augmenter la liberté des épaules et la souplesse de l'arrière-main aussi bien que l'élasticité de la liaison entre la bouche, la nuque, l'encolure, le dos et les hanches;

-de perfectionner la cadence et d'harmoniser l'équilibre et l'allure.

Cession à la jambe.

Le cheval est presque droit, sauf une légère flexion à la nuque du côté opposé à la direction vers laquelle il se déplace, le cavalier apercevant juste l'arcade sourcilière et le naseau du côté du pli. Les membres du côté intérieur chevauchent ceux du côté extérieur. Le cheval regarde dans la direction opposée au sens de la marche.

La cession à la jambe doit être commencée dans l'entraînement d'un cheval avant qu'il ne soit prêt à quelque travail rassemblé.

Ensuite, avec l'épaule en dedans, mouvement plus avancé, la cession à la jambe est le meilleur moyen pour rendre le cheval souple, libre et aisé. Elle améliore la franchise, l'élasticité et la régularité de ses allures, ainsi que l'harmonie, la légèreté et l'aisance de ses mouvements.

La cession à la jambe peut s'exécuter "sur la diagonale". Dans ce cas, le cheval doit rester aussi parallèle que possible aux grands côtés du rectangle, l'avant-main devant cependant précéder légèrement l'arrière-main. Le mouvement peut aussi s'exécuter "Ie long du mur". Dans ce cas, l'angle que fera le cheval avec la direction du mouvement sera d'environ 35 degrés




Les pas de côté
Le but supplémentaire des pas de côté est de développer et augmenter l’engagement de l'arrière-main et, par ce moyen, également le rassembler.

Dans tous les pas de côté - épaule en dedans, travers, renvers, appuyer - le cheval est légèrement incurvé. Il marche avec l'avant-main et l'arrière-main sur deux pistes distinctes.

Le pli ou la flexion ne doivent jamais être exagérés; l'équilibre et l'aisance du mouvement en seraient entravés.

Dans le travail de deux pistes, l'allure doit rester aisée et régulière, soutenue par une impulsion constante. Cependant elle doit rester souple, cadencée et équilibrée. On constate souvent une perte d'impulsion due principalement au souci du cavalier d'incurver son cheval et de le pousser de côté.

Dans tous les mouvements de deux pistes, le côté vers lequel le cheval doit être ployé ou incurvé est par définition l'intérieur. Le côté opposé est donc l'extérieur.

L’épaule en dedans. Le cheval est légèrement incurvé autour de la jambe intérieure du cavalier. Le membre antérieur du côté intérieur du cheval chevauche celui du côté extérieur; le membre postérieur du côté intérieur est placé en avant de celui du côté extérieur. Le cheval regarde dans la direction opposée au sens de la marche.

L'épaule en dedans, lorsqu'elle est exécutée de façon classique,le cheval étant légèrement incurvé autour de la jambe intérieure du cavalier, et sur des pistes correctes, n'est pas seulement un exercice d'assouplissement, mais aussi de rassembler; en effet, le cheval à chaque pas doit engager son postérieur intérieur sous la masse et en avant de l'autre, en abaissant sa hanche intérieure .

Le travers (tête au mur). Le cheval est légèrement incurvé autour de la jambe intérieure du cavalier. Les membres du côté extérieur chevauchent ceux du côté intérieur. Le cheval regarde dans la direction du mouvement .

Le renvers (croupe au mur). C'est le mouvement inverse du travers, avec la croupe au lieu de la têteau mur. Par ailleurs, tous les principes et conditions concernant le travers sont valables aussi pour le renvers.

L'appuyer. C'est une variante du travers, exécuté sur la diagonale au lieu d'être exécuté "Ie long du mur". Le cheval doit être légèrement incurvé autour de la jambe intérieure du cavalier en vue de donner une plus grande liberté et une plus grande mobilité aux épaules, ce qui rend le mouvement plus coulant et plus élégant. Cependant l'avant-main doit précéder légèrement l'arrière-main. Les jambes se croisent, celles du dehors passent devant et par-dessus celles du dedans. Le cheval regarde dans la direction du mouvement. Il doit conserver pendant tout ce mouvement la même cadence et le même équilibre. Il importe surtout, non seulement que le cheval soit correctement incurvé et par là même évite de mettre trop en avant son épaule du côté intérieur, mais encore qu'il conserve l'impulsion, en particulier par l'engagement du postérieur intérieur, en vue de donner une plus grande liberté et une plus grande mobilité aux épaules, ce qui rend le mouvement plus coulant et plus élégant




La pirouette et
la demi-pirouette
Le demi-tour sur les hanches, d’un arrêt à l’autre

Avant le demi-tour, quelques pas en avant sont autorisés.

Pendant le demi-tour, le cheval se déplace autour d’un point à une cadence en quatre temps; le postérieur intérieur reste proche de ce point pendant le déplacement. Les antérieurs et le postérieur extérieur se déplacent autour du postérieur intérieur, qui se lève et se repose en rythme en direction du centre de gravité et se pose dans son empreinte ou légèrement en avant de celle-ci. Une fois le demi-tour exécuté, le cheval est ramené dans l’axe par un mouvement latéral vers l’avant qui précède le second arrêt. Le cheval revient dans l’axe, sans croiser les postérieurs. En exécutant le demi-tour, le cheval effectue une flexion en direction de celui-ci.

Le demi-tour sur les hanches au pas

Les mêmes critères que pour le demi-tour sur les hanches d’un arrêt à l’autre s’appliquent. La seule différence est que le cheval ne s’arrête pas avant et après le demi-tour. Avant de commencer le demi-tour, les foulées du pas doivent être raccourcies.

La pirouette (demi-pirouette) est un cercle (demi-cercle) de deux pistes d'un rayon égal à la longueur du cheval, l’avant-main tournant autour des hanches.

Les pirouettes (demi-pirouettes) s'exécutent normalement au pas ou au galop rassemblé, mais elles peuvent aussi s'exécuter au piaffer.

Dans la pirouette (demi-pirouette) les antérieurs et le postérieur extérieur se déplacent autour du postérieur intérieur, celui-ci sert de pivot et doit se reposer dans son empreinte ou légèrement en avant de celle-ci, en se levant à chaque foulée.

Quelle que soit l'allure à laquelle la pirouette (demi-pirouette) est exécutée, le cheval, légèrement incurvé du côté vers lequel il tourne, doit rester "dans la main" avec un léger contact, pivoter avec aisance, en conservant intégralement la cadence et la régularité des "posers" des membres de l'allure correspondante.

La nuque demeure le point le plus élevé pendant tout le

mouvement.

Pendant tout le mouvement de la pirouette (demi-pirouette), le cheval doit conserver son impulsion, ne jamais marquer le moindre mouvement de reculer, ni s'écarter de son axe. Si le postérieur intérieur ne se lève pas ne se pose pas au même rythme que son congénère, l'allure n'est plus régulière.

Dans l'exécution de la pirouette ou de la demi-pirouette au galop, le cavalier demandera à son cheval un rassemblé accentué tout en conservant une parfaite légèreté. Les hanches sont bien engagées et abaissées, et présentent une bonne flexion des articulations. Les foulées de galop avant et après la pirouette font partie intégrante du mouvement. Elles doivent être caractérisées par une activité et un rassembler accentués avant la pirouette; et le mouvement ayant été exécuté par un maintien de l’équilibre alors que le cheval progresse.

L'appréciation de la qualité de la pirouette (demi-pirouette) est fondée sur la souplesse, la légèreté, la cadence et la régularité, ainsi que sur la précision et l'aisance des transitions; dans les pirouettes (demi-pirouettes) au galop, il doit y avoir, en outre, accord entre l'équilibre, l'élévation et le nombre des foulées (6 à 8 foulées pour la pirouette, 3 à 4 pour la demi-pirouette sont désirables).




Le passage
Le passage est un trot écourté, très rassemblé, très élevé et très cadencé. Il est caractérisé par un engagement prononcé des hanches et une flexion plus accentuée des genoux et des jarrets, ainsi que par l'élégance et l'élasticité du mouvement. Chaque bipède diagonal s'élève et se repose alternativement avec une cadence bien régulière et un temps de suspensions augmenté.

En principe, la pince de l'antérieur au soutien s'élève à hauteur du milieu du canon de l’antérieur à l'appui; la pince du postérieur au soutien s'élève légèrement au-dessus du boulet du postérieur à l'appui.

L'encolure doit s'élever élégamment arrondie, la nuque en étant le point culminant, la tête se rapprochant de la verticale. La "mise en main" reste légère et moelleuse et permet au cheval de passer sans heurt du passage au piaffer et vice-versa, sans effort apparent et sans altération de la cadence avec une impulsion toujours active et généreuse.

L'irrégularité des posers des postérieurs, aussi bien que le balancement latéral de l'avant-main, ou des hanches, ainsi que tout geste saccadé et raide des antérieurs, les postérieurs traînant au sol, toute altération de la mise en main, sont des fautes graves.




Le piaffe
Le piaffer est un mouvement diagonal extrêmement rassemblé, cadencé et élevé donnant l'impression d'un trot sur place. Le dos du cheval est souple et élastique. La croupe s'abaisse légèrement, les hanches et les jarrets actifs et bien engagés donnent aux épaules et à toute l'avant-main une très grande légèreté, liberté et mobilité des mouvements. Chaque bipède diagonal se lève et se repose alternativement avec la même cadence.

En principe, la pince de l'antérieur au soutien s'élève à la hauteur du milieu du canon de l'antérieur à l'appui, la pince du postérieur au soutien s'élève juste au-dessus du boulet du postérieur à l'appui.

L'encolure doit s'élever et s'arrondir, la tête étant verticale. La "mise en main" reste légère et moelleuse, la nuque souple, le cheval garde un contact moelleux sur des rênes tendues. Le corps du cheval s'élève et s'abaisse en un mouvement souple, cadencé et harmonieux.

Le piaffer doit toujours être animé par une impulsion énergique et caractérisée par un équilibre parfait. Tout en donnant l'impression de rester en place, il doit y avoir une tendance visible à avancer, qui se manifeste par l'ardente disponibilité du cheval à se porter en avant aussitôt qu'on le lui demande.

Le moindre mouvement rétrograde, l'irrégularité du mouvement des postérieurs, le croisement des antérieurs ou des postérieurs, le bercement de l'avant-main ou des hanches sont des fautes graves. Un trépignement précipité, irrégulier, saccadé et sans cadence, ou sans élasticité, n'ont rien de commun avec le

véritable piaffer.




Le rassembler
Le but du rassembler du cheval est de développer davantage et d'améliorer la régularité et l'équilibre du cheval, équilibre plus ou moins modifié par le poids

du cavalier de développer et d'augmenter la capacité du cheval à abaisser sa croupe et à engager ses postérieurs au profit de la légèreté et de la mobilité de l'avant-main; d'améliorer "l'aisance et la prestance" du cheval et de le rendre plus agréable à monter.

Les meilleurs moyens pour obtenir des résultats sont les pas de côté, le travers (tête au mur), le renvers (croupe au mur) et surtout l'épaule en dedans ainsi que les demi-arrêts

En d'autres termes, le rassembler résulte d'une augmentation dans l'engagement des postérieurs, les articulations pliées et souples, sous la masse, grâce à une action discontinue, mais souvent répétée de l'assiette et des jambes du cavalier poussant le cheval en avant sur une main plus ou moins fixe ou retenant, et laissant passer juste assez d'impulsion. En conséquence, le rassembler n'est pas le résultat du raccourcissement de l'allure au moyen d'une action de la main qui résiste, mais de l'usage de

l'assiette et des jambes afin d'engager les postérieurs sous la

masse du cheval.

Les membres postérieurs ne doivent pas, cependant, s'engager trop en avant sous la masse, sinon, le mouvement est entravé par un trop grand raccourcissement de la base (du cheval). Dans ce cas, la ligne du dessus s'allonge et s'élève par rapport à celle du dessous, la stabilité est compromise et le cheval a de la peine à trouver un équilibre harmonieux et correct.

Par ailleurs, un cheval dont la base est trop longue, qui ne peut pas ou refuse d'engager ses postérieurs sous la masse, ne parviendra jamais à un rassembler correct, caractérisé par “l'aisance et la prestance", et une impulsion nette provenant de l'activité de l'arrière-main.

La position de la tête et de l'encolure d'un cheval aux allures rassemblées, est naturellement fonction de son degré de préparation et en partie de sa conformation. De toute façon, il doit présenter une encolure s'élevant librement en une courbe harmonieuse du garrot à la nuque, point culminant, la tête étant légèrement en avant de la verticale. Toutefois, au moment de l'action des aides du cavalier pour obtenir un rassembler momentané et passager, la tête du cheval peut se rapprocher de la verticale.




La soumission /
L’impulsion
Soumission ne signifie pas une subordination mais une obéissance démontrée par l'attention, le bon vouloir et la confiance, constante dans toute la conduite du cheval, autant que par l'harmonie, la légèreté et l'aisance dans l'exécution des différents mouvements. Le degré de soumission se manifeste aussi par la façon dont le cheval accepte la bride, avec un contact léger et moelleux et une nuque souple, ou en résistant ou en échappant à la main du cavalier, ce qui l'amène à être "au-dessus" ou "en arrière" de la main selon les cas.

Si le cheval sort sa langue, s'il la passe au-dessus du mors, s'il la remonte en même temps, s'il grince des dents ou fouaille de la queue, il y a le plus souvent signe de nervosité, tension, ou résistance de sa part. Les juges doivent donc en tenir compte dans leurs notes, tant pour le mouvement considéré que dans la note d'ensemble "soumission" (no 3).

L'impulsion est le terme employé pour décrire la transmission d'une énergie propulsive, ardente et active, mais contrôlée, trouvant son origine dans les hanches, et animant le potentiel athlétique du cheval. Sa bonne expression ne peut être montrée que par le dos souple et élastique du cheval la guidant vers un contact moelleux avec la main du cavalier.

La vitesse, en elle-même, a peu à voir avec l'impulsion: le résultat est le plus souvent un aplatissement des allures. Une caractéristique visible de l'impulsion est une meilleure flexibilité des articulations postérieures, dans une action continue plutôt que saccadée. Les jarrets, lorsque les pieds postérieurs quittent le sol, doivent d'abord se porter en avant plutôt que se lever vers le haut, et surtout pas vers l'arrière. Une des premières composantes de l'impulsion est la tendance du cheval à rester en l'air plutôt que sur le sol: en d'autres termes, l’expression qu'elle ajoute aux allures. Cependant la différence entre le trot rassemblé et le passage devra être bien distincte.




La position et les aides du cavalier
Tous les mouvements doivent être obtenus sans effort apparent du cavalier. Celui-ci doit être assis d'aplomb, les reins et les hanches souples, les cuisses et jambes fixes et bien descendues, le haut du corps aisé, libre et droit, les mains basses et rapprochées, sans cependant se toucher ni toucher le cheval, les pouces étant le point le plus haut, les coudes et les bras près du corps. Ce qui permet au cavalier de suivre les mouvements du cheval sans heurt et sans contrainte, et de se servir de ses aides de façon imperceptible. C'est la seule position permettant au cavalier de faire progresser correctement le dressage d'un cheval.

L'assiette a en dressage une aussi grande importance que l'action des mains et des jambes. Seul un cavalier sachant soutenir ou relâcher son rein au bon moment est en état d'agir correctement sur son cheval .

Dans tous les Concours Internationaux de Dressage, la tenue des rênes à deux mains est obligatoire, non seulement au cours d'une Reprise Officielle de la FEI, mais aussi dans l'exécution d'une reprise nationale inscrite au programme du même concours. Néanmoins, pour sortir de la piste au pas, les rênes longues, l'épreuve étant terminée, le cavalier peut à volonté prendre les rênes dans une seule main.

La tenue des rênes à une main est néanmoins permise dans les

Reprises Libres.

L'emploi de la voix, de quelque façon que ce soit, l'appel de langue, isolé ou répété, sont des fautes graves qui font baisser d'au moins 2 points la note du mouvement pendant lequel elles ont eu lieu.
 
Retour au forum
 
créer forum